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Bergerac : cette association œuvre pour une transition écologique citoyenne et concrète

Jean-Paul Ballereau, trésorier de Cap - Maison de la Transition, à Bergerac.

Et si toutes les ressources autour de la transition écologique étaient regroupées dans un lieu d’aide et d’informations ? À Bergerac, c’est le pari de l’association Cap – La Maison de la Transition. Aiguiller les citoyens et rassembler les acteurs locaux autour de la préservation de la planète.

Jean-Paul Ballereau, trésorier de l’association Cap – La Maison de la Transition en Bergeracois, nous explique la façon d’agir pour une transition plus citoyenne sur le territoire.

Quel est le concept de l’association Cap – Maison de la Transition ?

L’idée est de constituer un lieu où nous pourrons accueillir toutes les initiatives liées à la transition climatique et écologique. Nous voulons ainsi partager les informations essentielles, rassembler les acteurs locaux et permettre aux gens d’agir pour la transition en connaissance de cause.

La transition écologique pour tous

Depuis quand êtes-vous en activité ? Quel est l’objectif de vos actions ?

Notre association de loi 1901, à but non lucratif, a démarré il y a quatre ans. L’idée est d’aller tous ensemble vers un mode de consommation plus responsable. Nous tâchons d’indiquer aux gens les ressources disponibles sur le territoire s’ils veulent commencer à s’engager dans la transition.

Autour de quels sujets votre activité tourne-t-elle ?

Nous axons notre activité autour de thèmes particuliers. L’an dernier, c’était l’arbre, cette année est sur l’eau. Cette année, nous sommes montés en puissance. Notre événement se déroule sur l’entièreté de l’année 2024. Nous avons par exemple invité le scientifique de renom Gilles Boeuf à faire une conférence sur le sujet de l’eau, le 7 juin dernier.

La transition écologique et environnementale est un concept assez abstrait pour certains. Comment tentez-vous de le rendre plus concret ?

Comme on le voit au quotidien dans l’actualité, on se rend compte qu’on ne pourra pas continuer à vivre longtemps comme on le fait aujourd’hui. Que ce soit la sécheresse en 2023 ou les trombes de pluie et les inondations de cette année, cela amène des questions de la part des citoyens. Nous ne véhiculons pas d’inquiétude sur une potentielle apocalypse, mais nous relatons simplement le fait qu’il reste des choses à faire et des actions à mener. Si les gens veulent continuer, nous sommes là pour les aiguiller.

Collaborer localement autour de la transition écologique

Au quotidien, que faites-vous ?

Nous menons des actions sur tout ce qui concerne la vie de la planète. Nous organisons par exemple une action de ramassage des déchets avec l’Attache Rapide, une autre association locale.

Quels besoins avez-vous pour améliorer la tenue de votre association ?

La principale difficulté est de trouver des relais pour communiquer autour de nos actions. Notre but est de collaborer avec tous les acteurs du territoire, de leur expliquer ce que nous faisons. Nous voulons être des facilitateurs, permettre aux autres associations d’exister. Nous sommes des catalyseurs pour des gens qui ne savent pas par quel bout ils peuvent aborder le problème.

Propos recueillis par Valentin Nonorgue, le 22 juin 2024.